D’après les souvenirs de Jean et Gérard Arto

Cette société était implantée au 21 de la rue des Alouettes.
Créée en 1865 par un sieur Henri, elle a été vendue à monsieur J.Charbonnier, mécanicien-constructeur. Ce dernier l'a cédée à la société Grosset & Gardon en 1896. Enfin, le 9 juin 1920 celle-ci a été vendue à la société ARTO & BOUDAREL.

L’activité de cet atelier de mécanique était orientée principalement sur la réalisation d’une chaîne complète de machines destinées à la confection de pâtes alimentaires: pétrin, presse et séchoir. L’ensemble était installé et mis en service par la société chez leurs différents clients. Dans la région lyonnaise il y avait alors 4 à 5 usines qui fabriquaient et commercialisaient leur propre marque de pâtes alimentaires (Milliat, Rivoire et Carret ...).

ArtoBoudarel: séchoir à pâtes

Séchoir à pâtes

L'industrie de pâtes alimentaires disparaissant peu à peu de la région lyonnaise, Arto et Boudarel s’est tournée vers la fabrication de machines spéciales pour l’industrie du plastique, des moules pour presses à injection. Elle employait alors 15 à 20 personnes.

Le 4 février 1955 la société Arto & Boudarel a fusionné avec la société Thévenot & C°, constructeur de machines textiles, et devient la "Société Lyonnaise de Construction Mécanique" qui a continué d’avoir pour objet l’exploitation d’ateliers de mécanique générale, notamment ceux destinés à la construction de machines pour l’alimentation et le textile.

Vers le début des années 1960 apparaissent les premières machines d’usinage à commande numérique, qui vont progressivement s'imposer. Ces dernières nécéssitent de gros investissements que la société Arto & Boudarel ne pourra assumer. Elle cessera son activité en 1960.

Les bâtiments ont été vendus à l'Entreprise Moderne de Plomberie qui les cédera au Cours P. Termier pour les a transformer en un gymnase et des bureaux.